La Reine Alice

Lundi 30 janvier 2012 à 14:23



J'aimerais pouvoir te vomir la rancœur que je ressens à ton égard,

Cette espèce d'acide qui me brûle les yeux et les tripes,

Qui me ronge de l'intérieur et me pourrit l'existence.






Publié par Madmoizaile-Alice

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Lundi 5 septembre 2011 à 22:27

"On peut beaucoup tenir à quelqu'un, et ne pas sortir avec."

Oui.

C'est vrai.

Je me souviens, quand tu m'as dit ça. J'y ai presque cru.

Sacré foutage de gueule.






Connard.


http://beyond.the.looking-glass.cowblog.fr/images/FuckYou.jpg


Publié par Madmoizaile-Alice

Lettres aux abonnés absents

Dimanche 20 mars 2011 à 19:09

J'avançais, vacillante, sur la corde raide, essayant de ne pas trop penser au gouffre qui s'ouvrait béant sous mes pas. Et soudain tu as surgi face à moi, instable toi aussi. Re-découverte un peu au hasard, et le début d'un jeu juste comme ça, pour le fun. De toutes façons c'était pour déconner un peu. Et petit à petit, finalement, "et si...?". Pourquoi pas ? Alors on a essayé de s'accorder. Les mains jointes, trouver un équilibre, même un simulacre. A deux.
Sur le fond, ce n'était pas une mauvaise idée. Reste la forme. Et c'est bien le problème. Comment compenser la distance quand nos rythmes de vie ne se synchronisent pas ? Faire semblant. S'inventer une vie commune dans un univers parallèle, et y croire tellement que le retour à la réalité est d'une douleur insoutenable.
On a été trop vite, sans faire les choses dans l'ordre. Et on a surtout oublié l'essentiel : s'attacher l'un à l'autre en vrai, se voir, se toucher, se sentir, s'embrasser... Pas simplement en se l'imaginant.
Oui, on a fini par y arriver, l'espace d'une seconde. Cette semaine passée ensemble nous aura fait croire que cela durerait, qu'enfin, on pourrait se construire un nous.
Les vacances achevées, le doute est revenu, s'immisçant en nous et détruisant tout.

Voilà pourquoi ce matin, malgré ces rires complices, nos étreintes intenses qui résonnaient déjà comme un adieu, et cette avalanche de baisers,
je n'ai pu te retenir.

Etreintes brisées, rires envolés, pluie de larmes. 

J'ai lâché ta main, ou tu as lâché la mienne.
Equilibre perdu. Maintenant je tombe.
J'attends le filet qui me fera rebondir, et atterrir tant bien que mal, avec le plus de douceur possible.




Why does my heart feel so bad ?
'Cause, I think I love you.

Publié par Madmoizaile-Alice

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Jeudi 10 février 2011 à 18:47

http://beyond.the.looking-glass.cowblog.fr/images/dancemarionnettecomeonbypiratuoid31mfln.jpgThursday 10th February.

      J'ai l'impression que tu me vois comme quelqu'un de passif, qui se complait dans sa médiocrité, qui vient pleurer à la dernière minute, quand rien ne va plus, mais qui de toutes façons ne se bougera pas pour que ça change.
Non, c'est pas une impression que j'ai, puisque tu le dis. Tu dis que je suis une branleuse, que je ne me donne pas les moyens d'y arriver
.

     Je sais bien que parfois c'est ce à quoi je ressemble. Pourtant, pourtant... Si tu savais comme je fais des efforts.
Pas toujours c'est vrai, et pas forcément de manière régulière.
Mais ce n'est pas toujours facile, tu sais. C'est si lourd parfois, que je n'y arrive pas.  Je n'y arrive plus. Je ne peux pas porter ça toute seule. Je commence à me lasser depuis tout ce temps, je voudrais me libérer, voir autre chose...

    Je pensais que tu l'avais compris, que tu le savais. Ou au moins que tu l'avais deviné. Tu aurais pu.. Enfin, tu aurais dû. Non ? En plus, t'avais plein d'indices. Tu en as toujours d'ailleurs. D'après toi, pourquoi même jour, même heure, papier à musique, pourquoi rituel hebdomadaire, entrevues sur canapé, mouchoir et à la semaine prochaine ?

    J'essaye d'être forte, de me battre jusqu'au bout. Après tout, c'est bientôt fini... Parfois je me sens seule, et je baisse les bras... Mais jamais bien longtemps. Je suis loin d'être parfaite. Je sais que je suis souvent déconnectée de la réalité, que je préfèrerais fuir loin de tout, mais pourtant, je suis toujours là et quand il faut y aller,  j'y vais. A croire que tu ne le vois pas.

    A
lors quand je t'entends me dire ça, quand je sens le poids de ton regard, que je vois comme un jugement, une condamnation dans ce regard,  je crois que je te déçois et j'ai mal.  J'ai si mal..
Pourquoi, pourquoi, pourquoi... ?


Tu sais, j'aimerais juste que tu sois fier de moi, Papa...

Publié par Madmoizaile-Alice

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Dimanche 5 décembre 2010 à 20:15


Je voulais juste que mon coeur batte la chamade
Me sentir oppressée par ce débordement émotion, la poitrine au bord de l'explosion
J'avais envie de le sentir, là, près de moi, le serrer dans mes bras, me blottir contre lui.
L'embrasser, encore et encore. Couvrir sa peau de baisers.
P
asser ma main dans ses cheveux et sombrer dans la profondeur de ses yeux

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Publié par Madmoizaile-Alice

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