Thursday 10th February.
J'ai l'impression que tu me vois comme quelqu'un de passif, qui se complait dans sa médiocrité, qui vient pleurer à la dernière minute, quand rien ne va plus, mais qui de toutes façons ne se bougera pas pour que ça change.
Non, c'est pas une impression que j'ai, puisque tu le dis. Tu dis que je suis une branleuse, que je ne me donne pas les moyens d'y arriver.
Je sais bien que parfois c'est ce à quoi je ressemble. Pourtant, pourtant... Si tu savais comme je fais des efforts.
Pas toujours c'est vrai, et pas forcément de manière régulière.
Mais ce n'est pas toujours facile, tu sais. C'est si lourd parfois, que je n'y arrive pas. Je n'y arrive plus. Je ne peux pas porter ça toute seule. Je commence à me lasser depuis tout ce temps, je voudrais me libérer, voir autre chose...
Je pensais que tu l'avais compris, que tu le savais. Ou au moins que tu l'avais deviné. Tu aurais pu.. Enfin, tu aurais dû. Non ? En plus, t'avais plein d'indices. Tu en as toujours d'ailleurs. D'après toi, pourquoi même jour, même heure, papier à musique, pourquoi rituel hebdomadaire, entrevues sur canapé, mouchoir et à la semaine prochaine ?
J'essaye d'être forte, de me battre jusqu'au bout. Après tout, c'est bientôt fini... Parfois je me sens seule, et je baisse les bras... Mais jamais bien longtemps. Je suis loin d'être parfaite. Je sais que je suis souvent déconnectée de la réalité, que je préfèrerais fuir loin de tout, mais pourtant, je suis toujours là et quand il faut y aller, j'y vais. A croire que tu ne le vois pas.
Alors quand je t'entends me dire ça, quand je sens le poids de ton regard, que je vois comme un jugement, une condamnation dans ce regard, je crois que je te déçois et j'ai mal. J'ai si mal..
J'ai l'impression que tu me vois comme quelqu'un de passif, qui se complait dans sa médiocrité, qui vient pleurer à la dernière minute, quand rien ne va plus, mais qui de toutes façons ne se bougera pas pour que ça change.
Non, c'est pas une impression que j'ai, puisque tu le dis. Tu dis que je suis une branleuse, que je ne me donne pas les moyens d'y arriver.
Je sais bien que parfois c'est ce à quoi je ressemble. Pourtant, pourtant... Si tu savais comme je fais des efforts.
Pas toujours c'est vrai, et pas forcément de manière régulière.
Mais ce n'est pas toujours facile, tu sais. C'est si lourd parfois, que je n'y arrive pas. Je n'y arrive plus. Je ne peux pas porter ça toute seule. Je commence à me lasser depuis tout ce temps, je voudrais me libérer, voir autre chose...
Je pensais que tu l'avais compris, que tu le savais. Ou au moins que tu l'avais deviné. Tu aurais pu.. Enfin, tu aurais dû. Non ? En plus, t'avais plein d'indices. Tu en as toujours d'ailleurs. D'après toi, pourquoi même jour, même heure, papier à musique, pourquoi rituel hebdomadaire, entrevues sur canapé, mouchoir et à la semaine prochaine ?
J'essaye d'être forte, de me battre jusqu'au bout. Après tout, c'est bientôt fini... Parfois je me sens seule, et je baisse les bras... Mais jamais bien longtemps. Je suis loin d'être parfaite. Je sais que je suis souvent déconnectée de la réalité, que je préfèrerais fuir loin de tout, mais pourtant, je suis toujours là et quand il faut y aller, j'y vais. A croire que tu ne le vois pas.
Alors quand je t'entends me dire ça, quand je sens le poids de ton regard, que je vois comme un jugement, une condamnation dans ce regard, je crois que je te déçois et j'ai mal. J'ai si mal..
Pourquoi, pourquoi, pourquoi... ?
Tu sais, j'aimerais juste que tu sois fier de moi, Papa...
Très joli texte, bien que la signification soit "triste" (pardon pour la pauvreté du vocabulaire, mais je ne trouve pas le mot :/ )