Depuis deux jours, j'ai comme une sensation étrange, vous savez, cette petite impression,
ce je-ne-sais-quoi comme dirait Marivaux, que quelque chose cloche.
Eh bien oui.
Figurez-vous que depuis deux jours, je suis en concours. Les vrais de vrais.
Les concours de l'ENS Paris, section littéraire, tout à fait, nous parlons bien de cela.
Dois-je préciser que les deux dernières semaines...que dis-je, les derniers mois humhum
Furent chargés en émotion, en DS, "faut apprendre jusqu'où pour samedi ?", "t'as appris
les cours de l'autre classe ?" "on est dans quelle salle ?" "t'as fait ta version ?"...
Et j'en passe.
Finalement, mardi soir, confiante (ou presque), bain chaud, tisane et somnifères,
Je plonge dans le dernier sommeil qui me sépare de la première épreuve: commentaire+version d'Anglais.
Well... après 6 heures d'épreuve, je sors, quelque peu perplexe, doutant de mon travail...
En effet, c'était la même difficulté que tout au long de l'année. Bon...Ok....
Jeudi, histoire. L' Epreuve, avec un grand E. Celle pour laquelle j'en aurai, j'avoue, le plus chié depuis deux ans.
Mais j'étais prête. La question la plus vicieuse pouvait tomber, j'étais armée de mon cours soigneusement appris.
Les villes, les flux, la modernité, la religion, qu'importe !!! Je me serais fait un plaisir de rédiger cette disserte.
Verdict : Les rapports de domination en Méditerranée, de 1798 à 1956 : impérialismes, colonisations, résistances.
Un sujet type bac. Recracher son cours. No comment.
Today, French. Bon, j'avoue, nous n'avons pas eu un cours potable de toute l'année, alors j'étais sûre de foirer.
Je m'attendais à une citation précise et tortueuse, avec plein d'interpretations possibles.... Du Gide, ou du Camus.
Même Sartre pourquoi pas.
Ben non, nous avons eu un sujet digne de mon pitoyable prof. Je me suis rétamée sur un sujet de merde, pas intéressant.
Vraiment, je me suis ennuyée pendant les six heures. J'ai même failli rendre copie blanche.
Juste en inscrivant pour le correcteur " félicitation, vous venez de gagner 4,5 euros sans avoir à corriger"
Donc c'est ça l'ENS ?C'est ça ce concours si redouté ?
Ben je suis déçue, franchement.
Il reste philo, latin et lettres modernes. Mais si ça continue, je ne vais plus aux épreuves.
Et l'année prochaine, je fais le minimum, puisqu'ils ne se cassent pas la tête pour donner des sujets qui valent la peine de se battre.
V'là le foutage de gueule, merci.
HONTABLE ET LAMENTEUX .
ce je-ne-sais-quoi comme dirait Marivaux, que quelque chose cloche.
Eh bien oui.
Figurez-vous que depuis deux jours, je suis en concours. Les vrais de vrais.
Les concours de l'ENS Paris, section littéraire, tout à fait, nous parlons bien de cela.
Dois-je préciser que les deux dernières semaines...que dis-je, les derniers mois humhum
Furent chargés en émotion, en DS, "faut apprendre jusqu'où pour samedi ?", "t'as appris
les cours de l'autre classe ?" "on est dans quelle salle ?" "t'as fait ta version ?"...
Et j'en passe.
Finalement, mardi soir, confiante (ou presque), bain chaud, tisane et somnifères,
Je plonge dans le dernier sommeil qui me sépare de la première épreuve: commentaire+version d'Anglais.
Well... après 6 heures d'épreuve, je sors, quelque peu perplexe, doutant de mon travail...
En effet, c'était la même difficulté que tout au long de l'année. Bon...Ok....
Jeudi, histoire. L' Epreuve, avec un grand E. Celle pour laquelle j'en aurai, j'avoue, le plus chié depuis deux ans.
Mais j'étais prête. La question la plus vicieuse pouvait tomber, j'étais armée de mon cours soigneusement appris.
Les villes, les flux, la modernité, la religion, qu'importe !!! Je me serais fait un plaisir de rédiger cette disserte.
Verdict : Les rapports de domination en Méditerranée, de 1798 à 1956 : impérialismes, colonisations, résistances.
Un sujet type bac. Recracher son cours. No comment.
Today, French. Bon, j'avoue, nous n'avons pas eu un cours potable de toute l'année, alors j'étais sûre de foirer.
Je m'attendais à une citation précise et tortueuse, avec plein d'interpretations possibles.... Du Gide, ou du Camus.
Même Sartre pourquoi pas.
Ben non, nous avons eu un sujet digne de mon pitoyable prof. Je me suis rétamée sur un sujet de merde, pas intéressant.
Vraiment, je me suis ennuyée pendant les six heures. J'ai même failli rendre copie blanche.
Juste en inscrivant pour le correcteur " félicitation, vous venez de gagner 4,5 euros sans avoir à corriger"
Donc c'est ça l'ENS ?C'est ça ce concours si redouté ?
Ben je suis déçue, franchement.
Il reste philo, latin et lettres modernes. Mais si ça continue, je ne vais plus aux épreuves.
Et l'année prochaine, je fais le minimum, puisqu'ils ne se cassent pas la tête pour donner des sujets qui valent la peine de se battre.
V'là le foutage de gueule, merci.
HONTABLE ET LAMENTEUX .