Dear N.
Je m'abîme dans la contemplation de la boule à thé qui gît, noyée, au fond de ma tasse, en compagnie de sa chaînette. Celle qui devait rester accrochée au bord. La chance me sourit toujours...
Alors qu'Audrey Hepburne fume chez Tiffany's, impassible et insensible à la chaleur de la porcelaine, ma main reste suspendue au-dessus du papier. Un regard au dehors. Il pleut.Je n'aime pas les jours de pluie. Parfois si. Mais là non. Je n'ai pas envie.
Cela me déprime encore plus.
Je veux lui écrire, là, maintenant. Tout de suite. Ecrire et lui dire, lui dire à quel point je veux le voir, en vrai, pas juste de loin. Le voir et lui parler, de tout, de rien. Parler textes, poésie et littérature, cinéma, art ou simplement ne rien dire et écouter le silence parler à notre place.
Lui offrir du thé, le boire ensemble en faisant attention à ne pas se brûler.
Une envie récurrente, qui revient sans cesse, de plus en plus fort, de plus en plus blessante.
Mais je n'y arrive pas. Quelles sont les chances pour que cela arrive, qu'il me réponde ?
Oui, je le sais très bien.
Alors qu'Audrey Hepburne fume chez Tiffany's, impassible et insensible à la chaleur de la porcelaine, ma main reste suspendue au-dessus du papier. Un regard au dehors. Il pleut.Je n'aime pas les jours de pluie. Parfois si. Mais là non. Je n'ai pas envie.
Cela me déprime encore plus.
Je veux lui écrire, là, maintenant. Tout de suite. Ecrire et lui dire, lui dire à quel point je veux le voir, en vrai, pas juste de loin. Le voir et lui parler, de tout, de rien. Parler textes, poésie et littérature, cinéma, art ou simplement ne rien dire et écouter le silence parler à notre place.
Lui offrir du thé, le boire ensemble en faisant attention à ne pas se brûler.
Une envie récurrente, qui revient sans cesse, de plus en plus fort, de plus en plus blessante.
Mais je n'y arrive pas. Quelles sont les chances pour que cela arrive, qu'il me réponde ?
Oui, je le sais très bien.